Quand j’ai rencontré Catherine, elle vivait toujours chez ses parents et désirait acheter une maison. Comme j’avais déjà vendu des propriétés pour sa famille, elle a décidé de me confier son projet d’achat.
Tout d’abord, j’ai été impressionné par sa maturité et son sérieux. Au fil de notre discussion, j’ai même su qu’elle avait lu les livres Think and Grow Rich (Pensez et devenez riche) et Père riche père pauvre. Ces deux ouvrages parlent notamment de l’importance de développer son intelligence financière. Disons que ce ne sont pas les lectures habituelles d’une personne au début de la vingtaine!
Le projet
D’entrée de jeu, Catherine m’a révélé son projet : acheter à peu de frais une maison à rénover avec un bachelor (ou la possibilité d’un bachelor). Cela dit, j’ai été bouche bée lorsqu’elle m’a révélé qu’en fait, elle ne souhaitait pas louer le bachelor. Tenez-vous bien : elle souhaitait y vivre pour louer la maison en tant que telle! Son objectif : réduire au maximum ses dépenses mensuelles. Elle était prête à faire ce sacrifice pour bien se lancer dans la vie et même économiser en vue d’acheter d’autres propriétés. De toute évidence, les deux ouvrages mentionnés plus haut avaient fait leur effet!
La maison
Emballé par son projet et son attitude gagnante, je me suis rapidement mis à la tâche. Ensemble, nous avons identifié une maison à Blainville. Habitée par un couple de personnes âgées, la propriété avait besoin d’amour. De plus, à cause de son état, elle dormait sur le marché depuis 5 mois, et il n’y avait pas de bachelor. Mais la configuration de la maison permettait l’ajout d’un autre appartement, tout comme la réglementation de la ville.
Je lui ai donc négocié un très bon prix. Ensuite, elle a obtenu une hypothèque et un prêt à la banque pour faire les rénovations nécessaires. Résultat : elle a acheté la maison, obtenu son permis pour mettre un bachelor au sous-sol et réalisé les travaux nécessaires avec son prêt et ses économies.
Le résultat
Avec quelques travaux et un peu d’amour, elle a fait du rez-de-chaussée un logement impeccable. Et comme il était en excellent état, elle a pu le louer à des locataires à un prix élevé. Grâce aux rénovations, le bachelor était en tout aussi bon état. Ce n’était donc pas un énorme sacrifice pour elle d’y habiter. En tout et pour tout, grâce au loyer qu’elle recevait, il lui fallait seulement débourser 425 $ par mois pour vivre chez elle!
Le mot de la fin
Quel parcours exceptionnel! J’ai un immense respect pour Catherine. Elle a pris le temps de s’éduquer avant d’acheter et a accepté de se priver un peu dans le présent en habitant le bachelor. Tout ça pour se créer un avenir financier plus qu’enviable!
La beauté, dans le parcours de Catherine, c’est qu’une fois qu’elle sera prête à emménager dans sa prochaine propriété, elle pourra louer le bachelor à un autre locataire. Conséquence : avec une seule propriété, elle pourra générer deux loyers! Ensuite, si elle en a toujours envie, elle pourra faire la même chose et générer de plus en plus de revenus.
Ce que j’aime particulièrement de l’approche de Catherine, c’est qu’elle ne s’est pas laissée séduire par une maison neuve ou par un projet plus facile. Pour développer son intelligence financière et assurer son avenir financier, Catherine n’a pas eu peur de sortir des sentiers battus. Et c’est sans aucun doute l’une des meilleures décisions de sa vie.
Tu te reconnais dans l’histoire de Catherine et tu aimerais suivre ses pas? Je suis là pour t’aider! N’hésite pas à me contacter si tu as des questions ou si tu veux te lancer en immobilier.
Gabriel