« La curiosité est un vilain défaut. »
As-tu déjà entendu ce fameux proverbe?
J’aurais tendance à dire que c’est plutôt le contraire; la curiosité peut être très payante !
Un petit saut dans le passé
Quand je travaillais chez RONA, je recevais chaque année un maigre bonus annuel et une petite augmentation. C’est à ce moment que j’ai fait un constat : si je voulais avancer dans la vie, je devais découvrir comment accéder à des postes générant de bons revenus.
J’ai donc posé des questions autour de moi. J’ai alors découvert que les emplois payants chez RONA étaient dans la distribution et la vente. Certains vendeurs gagnaient pratiquement le double de mon salaire annuel. Le pire : ils n’avaient pas terminé leurs études au cégep alors que je venais d’obtenir ma maîtrise !
À l’époque, ma curiosité m’a mené vers un constat choquant pour moi : de plus hautes études ne vont pas nécessairement de pair avec de plus hauts salaires. Mais elle m’a aussi aidé à comprendre une réalité insoupçonnée pour moi. Il faut suivre les traces de l’argent pour faire de l’argent.
La curiosité : une vertu payante
Si tu es curieux, tu chercheras toujours à t’améliorer plus rapidement. Tu voudras connaître les nouvelles technologies, passer au prochain niveau, trouver des personnes clés à rencontrer… Bref, les opportunités viendront forcément à toi.
Dans le domaine de la vente, ceux qui performent mieux que leurs pairs sont nécessairement récompensés. Cette réalité est tout à fait différente de celle des salariés, par exemple, dont les revenus sont fixes, non reliés à la performance.
Quand j’étais employé, un bon ami à moi me parlait souvent de son travail chez RE/MAX. Je venais de sortir de l’université, et je n’arrivais pas à comprendre comment mon ami pouvait gagner 2 ou 3 fois plus d’argent que moi sans études universitaires. À l’université, on m’avait enseigné qu’il valait mieux ne pas être à son compte. Comme l’entrepreneuriat n’avait pas été mis de l’avant pendant mes études, je m’efforçais de rentrer dans le moule. Or, dans le domaine de la vente, si tu travailles fort sur une longue période de temps, cela peut te rapporter des revenus de loin supérieurs à ceux d’un poste de salarié.
Mon cheminement
En questionnant de plus en plus les gens de mon entourage occupant des postes lucratifs, je me suis rendu compte que la vente était au centre des meilleures opportunités. Que l’on parle d’actions au niveau institutionnel, d’immobilier ou de financement corporatif, la vente est le dénominateur commun. La possibilité de revenus en vente est toujours plus grande. Pourquoi ? Parce que le montant fixe (le salaire garanti) est faible ou inexistant. Les opportunités en vente intéressent donc souvent des gens confiants, fonceurs, combatifs, déterminés… et curieux.
Quelques conseils pour les travailleurs autonomes
Si tu es travailleur autonome, tu dois faire preuve de curiosité et poser les bonnes questions. Où sont les clients ? Qui sont les clients idéaux ? Pourquoi feraient-ils appel à toi plutôt qu’à tes concurrents ? Ensuite, concentre-toi sur ces clients au lieu de diluer tes efforts. Dans la plupart des domaines, il est plus efficace et payant de concentrer ses efforts sur ses meilleurs clients.
Exemple : tu travailles dans le domaine des soins (coiffure, massothérapie, esthétique, etc.). Pour trouver tes clients idéaux, mets tes idées préconçues de côté et fais preuve de curiosité. Dans quelles villes habitent-ils ? Quel âge ont-ils ? Quelles sont leurs habitudes ? Plus tu connais ton marché cible et plus les résultats sont au rendez-vous.
Et n’oublions pas les salariés !
Si tu es salarié et que ton emploi consiste à aller chercher de nouveaux clients, mets l’accent sur les clients d’envergure, les meilleurs clients. À long terme, tes résultats seront supérieurs, et tu auras une expertise plus précise pour ce marché. C’est aussi très utile de faire preuve de curiosité. Étudie comment les meilleurs vendeurs près de toi opèrent, et tu auras accès à de précieuses techniques pour accélérer ta croissance.
Exemple : un de mes clients vend des investissements en bourse. Un jour, il m’a confié qu’en début de carrière, il ciblait une certaine clientèle (ingénieurs, médecins, etc.). Pourquoi ? Parce que le potentiel de vente de cette clientèle était plus élevé. Mais ce n’est pas tout : un client médecin ou ingénieur satisfait risquait de conseiller à ses collègues les services de mon ami ! Ultimement, ce marché ciblé occasionnait de meilleurs résultats. Évidemment, cette idée n’était pas sortie de nulle part; il avait fait preuve de curiosité et mené sa petite enquête.
Le mot de la fin
Tu peux me croire : la curiosité n’est certainement pas un défaut — surtout pas dans le domaine des affaires ! C’est plutôt un moteur qui te propulsera vers de plus hauts sommets, vers de meilleures performances. N’aie pas peur de poser des questions, d’observer les gens qui ont du succès et d’imiter leurs façons de faire. Tu n’en ressortiras que gagnant.
Tu as des questions à propos de la vente ou du milieu des affaires ? N’hésite pas à me contacter ! C’est avec plaisir que je t’apporterai mon aide.
Gabriel